Samedi 03 juillet 2021, cour intérieure de la librairie, 17h : Shelly Allone 

Shelly Allone est une artiste multi-instrumentiste qui pratique la poésie « Afro Trans ».

Rythmée par sa pédale d’effet qui met en boucle les congas, bongo, ngoni, guitare et sanza, elle nous offrira un spectacle musical, solo et intimiste avec ses textes écrit au gré de ses pensées.

Jeudi 01 juillet 2021, cour intérieure de la librairie, 18h30 : "Yvonne en public", un spectacle écrit, joué et mis en scène par Veronique Guerch

Le spectacle dure environ 30mn, concerne tous les publics et sa jauge est de 30 personnes maximum.
Yvonne débarque de son Finistère, de la région des monts d’Arrée précisément, et nous raconte sa vie, son mari "Job", ses enfants et sa copine "Simone"...
Elle s'exprime avec sincérité, pudeur et une certaine naïveté.

Samedi 26 juin 2021, cour intérieure de la librairie, 15h00 : Laurent Huron et Philippe Collin discutent du livre de leur exposition « La Présence de l’absence »

« La Présence de l’absence » est le titre d’une exposition, qui s’est déroulée du 23 Juin au 1er septembre 2019, au Village – site d’expérimentation artistique, situé en milieu rural, à Bazouges-la-Pérouse.
L’exposition construite autour de la spécificité géographique du centre d’art et de son supposé isolement amène un questionnement sur le trajet, le déplacement et leur nécessité : y aller certes mais pourquoi et pour quoi faire ? Déplacement, temporalité, archivage, dans le cadre d’un projet artistique en milieu rural, évoquent non pas la figure du plasticien mais plutôt celle de l’écrivain, du flâneur baudelairien. L’exposition associait ainsi un poète, Laurent Huron, intervenant aux marges de la littérature, du social et de l’art contemporain et deux artistes plasticiens, Jean-Marc Nicolas et Julien Laforge.
Le travail des artistes et celui du poète se sont rejoints dans la prise en considération du contexte géographique, historique et social qui a accueilli leurs productions. Pendant plusieurs mois, ils ont parcouru, observé le territoire avant de proposer des œuvres créées spécifiquement.
L’édition du livre est pareillement le résultat d’une oeuvre commune tant au niveau des créateurs, associant Philippe Collin (commissaire d’exposition et auteur), Laurent Huron (poète et éditeur) et Richard Louvet (designer graphique), qu’à celui des « commanditaires et diffuseurs », le Village, les éditions Bardane et la Drac Bretagne.
Objet éditorial hybride, entre catalogue d’exposition et dossier d’archive, l’ouvrage articule textes, cahiers d’images et documentations, il joue également sur différentes textures de papier, de couleurs variées et du noir et blanc.
Le livre décrit le travail à l’œuvre, depuis les premiers repérages jusqu’aux créations finales, y compris les projets d’éducation artistique et culturelle. Il ouvre à la découverte ou redécouverte de cette exposition collective.

Vendredi 24 juin 2021, cour intérieure de la librairie, 12h30-13h30 : La Compagnie Érébé Kouliballets présente son festival « Tout à coup, l’Afrique à votre porte »
Nous recevons avec plaisir la compagnie rennaise Erébé Kouliballets et deux des ses membres, Morgane Rey, l’illustre fondatrice, et Céline Le Tixeran dont on découvrira des textes comme celui-ci :
« Vague à l’âme
Plongeon au cœur de la tâche,
Traversées de sueur marine.
Chao de courage incertain
Les cheveux gris déjà
Mes lèvres tremblent d’embrasser la baleine. »

Samedi 19 juin 2021, cour du jeu de paume, 17h : le théâtre du tiroir fête les 150 ans de la Commune

Le théâtre du Tiroir présente « Rimbaud au piano », un spectacle pandémique qui répand le virus de la poésie et fait tomber la fièvre consumériste ! On y écoutera du Debussy, du Schumann, du Ravel, du Scriabine, du Chopin, du Brahms et les mots de Rimbaud, extraits de « L’Orgie parisienne ou Paris se repeuple ».
Écrit au terme de la semaine sanglante pendant laquelle les versaillais exécutèrent en masse les insurgéEs (près de 20000 morts !), Rimbaud dresse un tableau satirique de la restauration de l’ordre bourgeois dans la capitale : « Les vainqueurs se vautrent dans le sang des communards, violant la ville de leur débauche. « Paris la putain » se vengera tôt ou tard des bourreaux qui l’ont tyrannisé ».
« Tous ces braves au cœur tendre que Versailles appelait des bandits, leur cendre est à tous vents, les os furent rongés par la chaux vive ; ils sont la Commune, ils sont le spectre de mai ! », écrivait Louise Michel.