Mardi 21 novembre 2017, Science Po Rennes, 18h15 : avec Vivian Petit et son livre

"Retours sur une saison à Gaza" est paru aux éditions Scribest en septembre 2017, voici le compte-rendu du livre proposé par Dominique Vidal :

 
"Vivian Petit a séjourné deux fois en Palestine, dont trois mois dans la bande de Gaza, en 2013, comme enseignant au Département de français de l’Université Al-Aqsa. Il en a tiré un livre bourré de qualités.

La première, c’est son mélange des genres : aux chapitres d’analyse s’ajoutent des chapitres de témoignage, les uns enrichissant les autres et réciproquement.

La deuxième, c’est la capacité de l’auteur à faire toucher du doigt à son lecteur l’essentiel : le fait que la bande de Gaza, totalement encerclée, victime d’un embargo cruel et d’agressions meurtrières à répétition – petites et grandes – reste un territoire occupés, dans doute le plus occupé de tous.

La troisième, qui mérite d’être soulignée tant elle devient rare, c’est l’indépendance d’esprit de Vivian Petit. S’il dénonce clairement les responsabilités écrasantes d’Israël dans le drame que vivent les Gazaouis, il n’hésite pas à critiquer celles des Palestiniens, n’épargnant ni le Fatah ni le Hamas.

Préfacé par Julien Salingue, le livre reprend la thèse de ce dernier sur les ONG, accusées de contribuer à une "dépolitisation du soutien à la cause palestinienne, de plus en plus en plus réduit à son simple aspect humanitaire". Mais en sont-elles responsables ? Et la mobilisation politique doit-elle être opposée à l’aide concrète ? Sans celle-ci, d’ailleurs, que deviendrait, au quotidien, la vie des hommes, des femmes et des enfants de Gaza ?
Vivian Petit répond lui-même en évoquant les militants associatifs assassinés par Israël, de Rachel Corrie et Thomas Hundhall à Vittorio Arrigoni…

Un livre à lire !"

> Organisé avec le concours d'Ységoria Sciences po Rennes.




Samedi 18 novembre 2017, librairie, 16h : Sophie Lamotte d'Argy présente et lit quelques-uns de ses textes
  
"Et pour ce qui est de me présenter en tant qu'auteur, eh bien disons que j'écris (pour l'instant) uniquement des chroniques ou des nouvelles, un format certes pas très vendeur, mais que j'ai d'abord adopté pour des raisons pratiques et auquel je me suis finalement habituée. Les wikis sont clairement le reflet de ma vie quotidienne : souvenirs de jeunesse, où situations observées parmi mes proches. Les nouvelles témoignent souvent, elles aussi, de scènes vécues par des gens de ma connaissance, mais ont pour fil rouge de se dérouler dans des lieux plus ou moins emblématiques de Rennes. Quant au ton, c'est difficile pour moi de le décrire, mais peut-être pourrais-je le caractériser par un mélange qui m'est propre de gravité, voire de mélancolie, et de légèreté."


Vendredi 10 novembre 2017, librairie, 20h30 : Pocket show, musiques improvisées


"Femmes A, sans textes ni partitions", duo non versatile, vibratoire et volatile.

Bénédicte Natseu : contrebasse
Nusch Werchowska : Kaoos pad et bric à brac sonore

PAF : 4 €

 


Jeudi 12 octobre 2017, librairie, 18h : Henry Poisson lit ses poésies avec Noémie Favreau

Henry poisson présente son livre de poésie "Abby sous la grèle" (éditions Baudelaire, 2017) et en fait la lecture.
L'auteur nous plonge dans l’esprit fiévreux d’un homme, un prêtre, tombé amoureux fou d’une prostituée, Abby, tiraillé entre les obsessions de la chair et sa foi religieuse. Abby sous la grêle, ou l’histoire d’une passion interdite qui finira dans le sang..



Jeudi 19 octobre 2017, librairie, 18h : avec Erik Neveu et son ouvrage de référence "Sociologie des mouvements sociaux" (éditions La Découverte, 1995)

ll nous semble assez pertinent aujourd’hui d’interroger les différents aspects de ce qui constitue « les mouvements sociaux » en entamant une série de réflexions ouvertes qui permettraient d’en appréhender les multiples modalités.
Nous recevons donc dans un premier temps le sociologue Erik Neveu qui, avec son presque manuel de « Sociologie des mouvements sociaux », publié en 1996 aux éditions La Découverte et régulièrement mis à jour depuis (6ème édition en 2015), considère « l’analyse des mouvements sociaux (comme) un terrain de choix pour appréhender tant les attentes nouvelles que les désillusions que suscite le modèle démocratique tel qu’il s’incarne ».

> Voir : https://lectures.revues.org/16801


Mercredi 18 octobre 2017, librairie, 18h : discussions avec Alain Naze et son livre "Manifeste contre la normalisation gay" (éditions La Fabrique, 2017)

"Il ne s’agit pas de simplement se demander pourquoi les gays sont passés à droite. D’entrée de jeu, l’auteur récuse cette interrogation, parce qu’elle confond le symptôme et le mal réel. Si les idées islamophobes et racistes ont pu pénétrer la dite « communauté homosexuelle », c’est en raison d’un problème bien plus structurel : la normalisation, autant voulue par les intéressés que menée par l’État, d’une partie des personnes gays et lesbiennes. Cette lame de fond a rencontré son apogée lors de la consécration du « mariage pour tous », présenté comme une victoire d’une revendication, portée de longue date.
Naze rappelle que, dès l’obtention du Pacs, les mouvements gays et lesbiens avaient fait un pas en arrière par rapport à l’exigence d’un Contrat d’union civile aux prérogatives bien plus larges que le seul couple en situation conjugale. Ce qui est en jeu dans la lutte homosexuelle, et ce depuis les années 1970, c’est précisément la possibilité d’autres modes de vie, d’autres pratiques amoureuses, affectives, amicales, que celles proposées par le modèle hétérosexuel et bourgeois.
Or, en se focalisant sur la revendication du mariage, les mouvements gays et lesbiens ont en partie renoncé à un tel potentiel subversif, pour obtenir la tolérance, voire l’indifférence, de la société hétérosexuelle dominante.
En dressant ce constat sans appel, Naze nous invite simultanément à réimaginer d’autres possibles, à retrouver l’élan utopique de Guy Hocquenghem, du Front homosexuel d’action révolutionnaire (FHAR)."

>> textes d'Alain Naze : https://ici-et-ailleurs.org/auteur/alain-naze

- du 22 septembre au 27 octobre - 

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"Les Géants" de Phileas Dog