la minuscule galerie a le plaisir de vous présenter


Je te vois - Tu me vois
de
Valentine Fournier
du 28 avril au 2 juin
Vernissage le vendredi 28 avril à 18h30


La matière première du travail de plasticienne de Valentine Fournier est la photo anonyme des années 20 aux années 60. Elle les découpe pour en extraire des personnages et les remet en situation dans des espaces minimalistes de boîtes-vitrines, de carnets cousus-main ou d’éléments encadrés. Les fantômes du passé reprennent vie et deviennent des protagonistes d’une nouvelle histoire.


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Mercredi 17 mai 2017,  librairie Planète Io, 18h30 : ateliers de lecture de Spinoza, animé par Mathias Poirier

De l’anthropologie et de la sociologie, de la métaphysique, une réflexion sur l’état et la religion, des prémisses de psychologie, un traité sur le bonheur, une petite physique, pas de morale mais de l’Éthique (avec un E majuscule) : on trouve tout cela dans l’œuvre de Spinoza !
Cet atelier se propose d'explorer les différentes facettes de la pensée du philosophe hollandais et surtout de révéler son actualité en la croisant avec celle d’autres penseurs plus contemporains.
La participation de touTEs est bienvenue et, comme l’écrivait Deleuze, « tout le monde est capable de lire Spinoza, et d'en tirer de grandes émotions, ou de renouveler complètement sa perception ».



Jeudi 11 mai 2017,  librairie Planète Io, 18h30 : Yves Missaire
 
En peintures et en paroles, Yves Missaire rend hommage aux 70 ans de la publication de « L’écume des jours », et nous fait partager sa passion pour l’écrivain, le poète, le dramaturge qu’était Boris Vian.
Certains de ses tableaux et dessins exposés au début de cette année à la médiat
hèque de Sain-Erblon seront également visibles à la Librairie jusqu’à la fin juin.


—— Yves Missaire filme son exposition à la médiathèque de Saint-Erblon
 





Jeudi 04 mai 2017,  librairie Planète Io, 18h00 : Lucie Desaubliaux
 
- "La nuit sera belle", de Lucie Desaublaiux, éditions Actes Sud, avril 2017.

Trois amis – Arek, Ivan, Todd C. Douglas – se préparent à veiller toute la nuit dans l’attente de l’aube qui les verra enfin partir pour l’expédition qu’ils concoctent de longue date… sans toutefois en avoir arrêté la destination. Car il s’agit d’abord de se donner du coeur à l’ouvrage, à grand renfort de thé, bière, vin et whisky – dans l’ordre et sans modération.
Au sein de leur trinité qui a érigé la procrastination en sagesse et en art de vivre, Arek cherche quoi faire, Ivan veut faire mais n’y arrive pas et Todd C. Douglas se complaît dans le non-faire. À eux trois, tandis que l’ivresse gagne et qu’ils essaient de soustraire leur existence à toute justification au bénéfice du désirable interstice au sein duquel les choses n’ont plus besoin d’exister mais seulement d’être possibles, ils explorent victorieusement l’oisiveté sous toutes ses formes.
Ne fait-on rien quand on ne produit rien ? Et qu’est-ce, au juste, que “faire” ? Comment agir sans produire ou chercher sans accomplir ? Ne peut-on vivre sans que le travail devienne la vie ? Comment dissocier l’idée d’oisiveté de celle de paresse ? Et qu’est-ce, au juste, que l’oisiveté ? Ne pas travailler ? Ne rien faire ? Pratiquer des activités qui ne sont pas le travail ? Une recherche sans certitude de trouver, est-ce un travail ?
À ces questions que se posent des personnages qui font beaucoup plus que ce qu’ils croient et beaucoup moins que ce qu’ils disent, La nuit sera belle imagine des réponses aussi profondes que jubilatoires.


 —— Editions Actes Sud


Jeudi 27 avril 2017,  librairie Planète Io, 18h30 : Françoise Raynaud, Roberte Tual

- « Vivre de mes rêves. Lettres d'une vie », d’Anton Tchekhov, traduit du russe par Nadine Dubourvieux, éditions Robert Laffont, 2016.

Les comédiennes, danseuses et chorégraphes Françoise Raynaud et Roberte Tual font la lecture de quelques unes des nombreuses lettres écrites par Tchekhov tout au long de sa vie.


Mercredi 26 avril 2017, librairie Planète Io, 19h : Valérie Bors

- « Les beaux jours d'Aranjuez : un dialogue d'été » de Peter Handke,  éditions Le Bruit du temps, mai 2012.

Valérie Bors nous propose une lecture d’une quarantaine de minutes de la pièce de Peter Handke qui, au delà de sa participation pour le moins douteuse aux obsèques de Milošević, demeure un auteur central de la littérature allemande et le scénariste des (meilleurs) films de Wim Wenders.
Selon la comédienne Valérie Bors, « Peter Handke propose une contemplation de la nature humaine, à laquelle répond la contemplation de la nature environnant les deux personnages ».
« Une femme et un homme, sans nom, sans âge, comme hors de l'espace et du temps, conversent sur l'amour, le sexe, la vengeance, l'espérance. Avec sincérité, sans légèreté malgré la langueur qu'inspire cette douce et chaude journée d'été. Leur dialogue ressemble à un jeu dont ils semblent être les seuls à connaître les règles ».


Samedi 22 avril 2017, librairie Planète Io, 18h : Naïma Raji-Boukhari

- « Mon P'tit coeur & Madame ma conscience », de Naïma Raji-Boukhari, éditions à compte d’auteur, décembre 2016.

Naïma Raji écrit et photographie depuis 10 ans au cours de ses voyages en Inde, au Kenya, en Egypte ou encore à New York. « En 2010, dit-elle, ma petite voix intérieure m'a dit que le moment était venu de partager ces écrits. Du coup, j'ai retravaillé les textes, le choix des photos, la composition ».
Son nouveau livre, alternant textes, images et collages, débute avec une conversation entre le (son) coeur et la (sa) conscience et se lit de fait comme un conte philosophique.

>> http://syllusfx.com/mon-ptit-coeur-et-madame-ma-conscience/


Jeudi 20 avril 2017, librairie Planète Io, 18h : Odila Présulmé

Artiste polymorphe, la metteuse en scène Odila Présulmé poursuit son travail de théâtre aux confluents de ses origines haïtiennes, son métissage occidental et présente le second volet de sa pièce (le troisième sera joué le 18 mai), « Les Hommes volants » avec les comédien.ne.s Olivier Le Guyader et Emmanuelle Bonnet :

« Trois êtres pris dans les mailles consuméristes de la rencontre obsolescente par internet, pris dans une contemporanéité où ils se mettent à parler (…) la nécessité de dire cette rencontre dans ses mensonges, ses répétitions, ces non-dits, le jeu dangereux de R., la philosophie matérialiste de Jade999, l’angoisse de É, un triptyque où les solitudes doivent se dire pour raconter réciter, reprendre, transformer, les dires les faits d’une histoire commune, et peut-être la faire au moment où ça se dit. »


Jeudi 13 avril 2017, librairie Planète Io, 17h30 : Caroline Petitat-Robet

- « Le fils rompu : récit d'une mère », de Caroline Petitat-Robet, éditions Salvator, janvier 2017.

Sous la forme d’un journal de bord, ce livre est d’abord un témoignage, celui d’une mère aux prises avec la mort de son fils.
« Tu écris, maman ? », ouvre d’ailleurs le récit qui va se construire en miroir, un dialogue pudique et profond entre la mère et son fils.
L’écrivaine Caroline Petitat-Robet est par ailleurs engagée dans le mouvement ATD Quart-monde.