Samedi 30 novembre à partir de 17:00, en direct du dynamique bistrot de campagne l'Antisèche (Le Patis Gérard route du moulin de Brécé à Noyal Châtillon-sur-Seiche), nous invitons Jean-Yves Morel co-fondateur de l'association "L'arbre indispensable", dédiée à la défense et la préservation du bocage.
Jean-Yves Morel choisit trois livres qu'il commente et dont nous débattrons:

-« Du bon usage des arbres » (éditions Actes Sud, 2011) de Francis Hallé,
-« La haine de l'arbre n'est pas une fatalité » (éditions Actes Sud, octobre 2013) de Alain Baraton,
-« La construction en pan de bois au moyen-âge et à la renaissance » (éditions Université Francois Rabelais, août 2013) de Clément Alix et Frédéric Epaud.

> Écoutez également l'interview de Jean-Yves Morel sur le site de nos amis de radio univers:http://www.radio-univers.com/?p=14451

>> Voir: http://larbreindispensable


Vendredi 22 novembre, à 18:00, à la bibliothèque de l'ADEC, 16 rue Papu, rencontre avec la comédienne Samira Sedira autour de son livre « L'odeur des planches » (éditions La brune au rouergue, mars 2013).

Son livre nous rapporte l'amertume du désenchantement, la colère du déclassement social, et également la joie et le bonheur du théâtre.
Après avoir foulé les planches des plus grands théâtres publics, Samira Sedira se retrouve à 44 ans en fin de droits, faute d'engagements.
Devenue employée de ménage, cette fille de travailleurs immigrés algériens se retrouve renvoyée brutalement à ses origines sociales, elle qui croyait s'en être échappée. 
Dans ce journal du désenchantement, elle croise les fils de sa mémoire familiale, son quotidien de bonne à tout faire et son amour pour le monde du théâtre.
Des ombres à la lumière, un premier roman très fort...


Mercredi 20 novembre à 18:00, au bistrot le Knock, 48 route de Saint-Brieuc, échanges avec Laurent Petit, auteur de « La ville sur le divan, introduction à la psychanalyse urbaine du monde entier » (éditions La Contre Allée, octobre 2013).

Résumé:

"Il m'a alors demandé ce que je faisais comme métier, et c'est vrai que j'ai dit psychanalyste urbain alors que j'aurais pu dire Président du monde entier, bouffon de luxe ou fêtard narquois, gourou de secours, remonteur de bretelles universelles ou je ne sais quoi, il suffisait juste de se mettre au travail, l'objectif étant de se retrouver aux prises avec un enchantement sans bornes qui aurait cherché durant des siècles son équivalent dans la réalité...

Reprenant les codes de la psychanalyse et batifolant avec bonheur dans ses champs lexicaux, Laurent Petit nous livre avec La Ville sur le divan la genèse de l'ANPU, l'Agence Nationale de Psychanalyse Urbaine. S'arrêtant sur quelques cas choisis - Vierzon, Les Côtes d'Armor, Tours, la Zone de l'Union (59), Marseille et Alger - il ne se contente pas de nous révéler les névroses, refoulements et autres tabous des villes analysées en reconstituant leur «arbre mytho-généalogique», mais expose des solutions thérapeutiques aussi utopiques que révélatrices de réalités tangibles, qu'elles soient aberrations architecturales ou inhibitions larvées...

Laurent Petit:

Après avoir travaillé en tant qu'ingénieur, Laurent Petit a décidé de changer de voie. Après avoir assisté à la finale du championnat de France de psychanalyse qu'un urbaniste a remporté, il a eu l'idée d'allier ces deux sciences afin de psychanalyser des agglomérations entières.
Se définissant comme un performer chercheur autodidacte sorti de nulle part, Laurent Petit constitue une sorte de synthèse brinquebalante entre Don Quichotte, Monsieur Hulot, Sigmund Freud, Emil Cioran, Jacques Lacan, le professeur Burp et Maître Capello.
Il crée à la fin du siècle dernier un genre nouveau : le spectacle para-scientifique, où le vrai et le faux se mélangent si bien que le public finit par en perdre son latin. Après diverses expériences malheureuses comme la création d'un parc d'attractions para-médicales ou encore l'échec du projet de refondation de la revue II est déjà trop tard, Laurent Petit se lance dans la psychanalyse urbaine du monde entier et fonde l'ANPU.
Avec son associé, Charles Altorffer alias Charlie alias Urbain l'enchanteur, ils couchent sur le divan plus d'une cinquantaine de villes et territoires avant que les locaux de leur agence ne soient ravagés par un terrible incendie l'été dernier."Alliant absurde et vérités, Laurent Petit parcourt maintenant les villes afin d'appliquer ses "opérations divan."

http://www.anpu.fr