Samedi 19 juin 2021, devant la librairie, trottoir, 15h : charivari de juin avec Kev La Raj et ses amiEs

Du slam, du texte, de la musique, c'est le charivari mensuel de Kev La Raj devant la librairie qui continue depuis le 1er confinement de mars 2020 ! 

Essaimez, essayez, risquez le charivari, celui du « tumulte réprobateur » dans la rue.

Original comme son meneur de troupe kev la raj qui invite des amiEs "nouvel" à chaque fois ou...vous !

Yallah !!!


*Charivari, subs. masc :

- «  Grand bruit, tumulte réprobateur. »

- «  Réprobation marquée par le public devant une pièce de théâtre, un concert, considérés comme mauvais. » (Cntrl, 2021) 

Vendredi 18 juin 2021, cour intérieure de la librairie, 15h : Ludivine Bantigny 

"On voulait tout à la fois arts, sciences, littérature, découvertes, la vie flamboyait. On avait hâte de s’échapper du vieux monde" écrivait Louise Michel il y a presque 150 ans. Et l’historienne des mouvements sociaux qu'est Ludivine Bantigny ajoute "et même si ce monde-là n’a pas été mis à bas, un autre s’est ouvert grâce à chacun de ces soulèvements, qui ont dialogué par-delà le temps".

Agencé autour des lettres aux insurgéEs, connuEs ou pas, le livre bâtit un imaginaire enthousiaste qui laisse à voir une Commune vivante, une Commune vivace même !

Que les pratiques des communardEs, que leurs désirs d’égalité, d’autogestion d’un monde commun sont les ferments de notre monde d’aujourd’hui et celui de demain qui nous appartient.

 

-"La Commune au présent. Une correspondance par-delà le temps", Ludivine Bantigny, La Découverte, 2021


Jean-Luc Bansard, fondateur et acteur du théâtre du Tiroir lira quelques textes d’Arthur Rimbaud en ouverture de la rencontre.

Vendredi 11 juin 2021, cour intérieure de la librairie, 17H : éclairer le faire politique avec Natacha Michel, Vincent Dain et Hugo Melchior 

Figure du paysage militant de la gauche française, et des « Maos » en particulier, Natacha Michel, non sans être également écrivaine, nous parlera du politique, de sa vie avec la politique justement qu'elle retrace dans son livre « Le roman de la politique » (La Fabrique, octobre 2020). 

Il s'agira d'en discuter bien entendu...

« Comment pendant quarante années, au travers de deux organisations, Sylvain Lazarus, Alain Badiou et moi-même, avec nos camarades, nous avons voulu rendre justice à notre temps. Notre temps fut celui de ceux que l’on nomma les Maos. À savoir ceux qui, devant la catastrophe que fut l’URSS, cherchèrent une autre voie pour la justice et l’égalité. Avec les ouvriers d’usine, les gens des quartiers et l’épopée des sans-papiers. Alors la nuit s’abrégeait. »


Hugo Melchior « Blouses blanches et Gwenn ha Du. La grève oubliée des étudiants en médecine de Rennes » (éditions Séditions, nov. 2020) :

« Du 26 janvier au 3 mai 1973, les étudiants en médecine de Rennes ont mené une grève des cours accompagnée d’une occupation des locaux de la faculté, de nombreuses manifestations dans la ville et dans d’autres agglomérations de Bretagne, et même d’une montée à Paris. Ils protestaient contre l’instauration d’un numerus clausus en fin de première année et contre le raccourcissement de la durée des stages. La part importante parmi eux d’enfants de paysans et d’ouvriers, bénéficiaires de la relative démocratisation de l’enseignement secondaire survenue au cours de la décennie précédente, explique aussi qu’ils aient revendiqué une formation au plus près de la population, en mettant l’accent sur la médecine préventive et la médecine du travail. » (in la breche.com)


Vincent Dain « Podemos par le bas-Trajectoires et imaginaires de militants andalous » éditions Arbre bleu (sept 2020)

Ce livre est le fruit de plusieurs mois d'enquête auprès des militants et militantes de Podemos en Andalousie. Il retrace les parcours de ces activistes passés par l'altermondialisme au début des années 2000, la contestation anti-austérité, le mouvement des indignés du printemps 2011 et ses ramifications, pour mettre en lumière ce que la création de Podemos doit à ces mobilisations. Il revient également sur la fabrique de Podemos à Séville, le pari du municipalisme et les relations complexes nouées avec les mouvements sociaux. Le livre s'attache enfin à situer Podemos dans l'histoire contemporaine de l'Espagne : effritement du mythe de la transition à la démocratie, mutations des gauches depuis les années 1970 jusqu'à nos jours, tensions territoriales et réappropriation par Podemos du souverainisme andalou. 

Jeudi 10 juin 2021, cour intérieure de la librairie, 18H : lecture de « L’invention du colonialisme vert - Pour en finir avec le mythe de l'Éden africain » 

Une lectrice vient présenter  et lire des extraits du livre dont l’écrivain et journaliste Ali Chibani a fait un excellent résumé dans le Monde Diplomatique de novembre 2020 :

« Précis et exhaustif, Guillaume Blanc, historien de l’environnement, décrit la manière dont, en Afrique, la transformation d’espaces agro-pastoraux en parcs naturels est encouragée par des organisations nées dans le contexte colonial. Investis par d’anciens administrateurs coloniaux, l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), le Fonds mondial pour la nature (WWF), l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco)… multiplient les actions motivées par le mythe de la « forêt perdue » dans une « Afrique plus naturelle qu’humaine », éden « à protéger contre des Africains destructeurs ». Appauvries et dépendantes du tourisme, les populations autochtones sont aussi expropriées à la demande d’organisations internationales qui exigent l’abolition des « droits humains individuels » dans les parcs naturels. L’exemple du parc national du Simien, en Éthiopie, témoigne du remplacement du « fardeau civilisationnel de l’homme blanc » par le « fardeau écologique de l’expert occidental ». L’auteur n’oublie pas de rappeler la complicité des dirigeants africains, avides « de la reconnaissance des institutions internationales et de leurs aides financières. »


> « L’invention du colonialisme vert - Pour en finir avec le mythe de l'Éden africain », de Guillaume Blanc (Flammarion, sept. 2020)

Jeudi 3, vendredi 4 et samedi 5 juin 2021, jeu de paume et librairie, 15h et 18h : le théâtre io reçoit la compagnie La Poudrière avec Odila  Présulmé

Les spectacles durent 1h, concernent tous les publics, commencent à 18h. La jauge est de 25 personnes maximum dans la cour intérieure de la librairie et de 15 personnes au jeu de paume, inscriptions conseillées.


-Jeudi 03 juin, jeu de paume, 18h : premier volet des « Hommes volants », texte et mise en scène d’Odila  Présulmé avec Baptiste Rivier.

-Vendredi 04 juin, jeu de paume, 18h : deuxième volet des « Hommes volants », texte et mise en scène d’Odila  Présulmé avec Nadège Cautenet.

-Samedi 05 juin, cour intérieure de la librairie, 18h : « Love me or Leave me »,  texte et mise en scène d’Odila  Présulmé d'après la figure de billie Holiday.

Mardi 1er juin 2021, jeu de paume, 18h : Patrick Prunet

La jauge actuelle au jeu de paume est de 15 personnes maximum, inscriptions conseillées.


Au regard de la pandémie actuelle, Patrick Prunet, chercheur en physiologie animale à l’INRAE, s’interroge sur l’existence d’une conscience animale, et de l’interaction des animaux avec les humains.  

Mieux connaitre les animaux, c’est pouvoir réfléchir à une nouvelle manière de cohabiter entre êtres vivants et de questionner les interdépendances entre les mondes humain et animal ( sauvage et/ou sdomestique). 

S’agit-il de décentrer l’humain de sa position dominante (raisonnable) ?

Comment redonner au monde animal sa place dans les mondes vivants ? 

Plus précisement, les animaux sont-ils capables d’éprouver des émotions, d’évaluer l’environnement dans lequel ils vivent voire de mémoriser une situation ? Peuvent-ils planifier des actions dans le futur ? 

Nous appuierons nos discussions sur les travaux de deux anthropologues,  Frédérik Keck avec son passionnant « Les Sentinelles des pandémies. Chasseurs de virus et observateurs d’oiseaux aux frontières de la Chine » (Zones sensibles, juin 2020), et Baptiste Morizot également captivant avec son plaidoyer sur la cohabitation des altérités : « Manières d’être vivant » (Actes Sud, février 2020).

La rencontre est enfin pour la librairie l’occasion d’ouvrir un nouvel espace de débats autour de ce qu’on nomme déjà « La cause animale ».


Samedi 29 mai 2021, 
cour intérieure de la librairie,
 à partir de 18h : le théâtre io présente « Monologue pour femme seule » 

Le spectacle dure 1h, concerne tous les publics, commence à 18h et sa jauge est de 25 personnes maximum.


D’après « Credo » d’Enzo Corman, « Monologue pour femme seule » est une  pièce écrite et mise en scène par Odila Présulmé avec Anais Bourriau.

Le personnage nous convie à un drôle de festin où, nous, spectateurs, devenons son partenaire imaginaire. Elle attend et elle confie son passé. Elle parle de son père, de son frère , de sa sœur, de l'emprise familiale, de la mère non aimante, du machisme du frère, de l'incestualite et de l'inceste.

Dans une mise en scène dépouillée Anais Bourriau expérimente la solitude de la comédienne face au vide, au manque et s'empare de la langue sublime de Cormann pour exorciser l'espace de l'attente.

Samedi 29 mai 2021, devant la librairie, trottoir, à partir de 15h : charivari de mai avec Kev La Raj 

Du slam, du texte, de la musique, le charivari de Kev La Raj continue ! 
Essaimez, essayez, risquez mais venez vivre ce charivari, celui du "tumulte réprobateur" dans la rue..*L*
Original comme son meneur de troupe kev la raj qui invite des amiEs "nouvelS" à chaque fois ou...vous !
 
Yallah !!!
 
> Charivari, subs. masc :
- “ Grand bruit, tumulte réprobateur. ”
- “ Réprobation marquée par le public devant une pièce de théâtre, un concert, considérés comme mauvais. " (Cntrl, 2021)

Samedi 22 mai 2021, cour intérieure de la librairie, à partir de 16H : des nouvelles des éditions Mané Huily

À nouveau nous recevons cette maison rennaise qui nous avait charmé avec « Jeunesses de France » d’un Mathieu Blard ou du « Debout ! » de Philippe Borsoï.

Cette fois-ci ils seront donc quatre à lire des extraits d’ « Histoires d'ombres » de Stéphane Padovani, le dernier né de chez Mané Huily.