Du samedi 18 juillet à fin septembre 2020, côté rue, horaires d'ouverture : l'illustration de mode vu par Hassiba Kessaci

Hassiba Kessaci est illustratrice de mode basée, à Rennes.
Elle expose à la librairie, jusqu'à la fin du mois de septembre, des monotypes à l'encre de Chine et de couleur. 
Hassiba Kessaci s'inspire naturellement des collections, mais également de tous les arts visuels.
Son travail aux lignes délicates laisse la couleur saturer le cadre de l'estampe.
La mode et ses multiples supports sont pour Hassiba une façon joyeuse et complexe d'envisager et d'appréhender l'autour de soi..

Jeudi 09 juillet 2020, à la librairie, à 18h : rencontre avec Malek Mahrat


Malek Mahrat est également président de l'association franco-syrienne "Emisa Homs" et présente son livre-témoignage "Homs", paru en 2013 aux éditions Hedna.


"Ce livre raconte l’histoire de mon parcours depuis le Moyen Orient jusqu’en Europe. Naturalisé Français depuis une dizaine d’années, j’ai décidé, aujourd’hui, de partager avec les lecteurs cette aventure qui, depuis le départ de mon pays natal, la Syrie, m’a conduit vers la France.. Je parlerai bien sûr de cette terre d’origine où j’ai grandi et travaillé. Car oui, j’aime mon pays. Ma mémoire ne l’a jamais abandonné.

Ces lignes que je vous invite à parcourir, relatent mon itinéraire composé de tous les évènements que j’ai réellement vécus, en Syrie d’abord, puis en Libye et enfin en terre française. Lorsque la guerre a éclaté, les réfugiés ont commencé à débarquer en France. J’eus dès lors le projet de créer une association qui les assisterait. Mon intention première consistait, en priorité, à orienter, conseiller et soutenir ceux qui, ne pouvant fuir la guerre, survivaient là-bas au milieu des décombres et dans la terreur.

Nos actions concernaient surtout les enfants, les femmes et les vieillards. Cette population restait la plus exposée et la plus menacée par les violences au cœur de ce conflit. C’est ainsi qu’est née l’association Emisa-Homs que j’ai l’honneur de présider depuis  Mars 2012."

Samedi 18 juillet 2020, à la librairie, à 11h et 16h :  lectures avec la poétesse Marie-Josée Christien


Marie-Josée Christien présente et lit quelques unes des poésie de son recueil "Affolement du sang", préfacé par Jean-François Mathé et joliment édité chez Al Manar en 2019 et rehaussé d’encres d'André Guenoun.
Elle partagera sa poésie en deux temps et plusieurs mouvements, on espère, "en sortie de marché" à 11h et, disons, pour le goûter, à 16h !
Marie-Josée Christien est également critique littéraire, au sein du magazine « Armen », fondatrice et animatrice de la revue "Spered Gouez - L’esprit sauvage" depuis les années 90.

"Quand l’épicentre de l’insomnie
répète sans relâche
les exils du cœur
qu’espérer d’autre
que s’effacer du jour
et avancer
dans le silence
d’un visage perdu."



Vendredi 10 juillet 2020, à la librairie, à 18h : Emmanuel Glais


Hubert-Félix, le personnage principal, l’avoue lui-même : 

"Ce qui est sûr, c'est que je suis né vieux, grincheux et cynique. Comprenez donc mon empressement de rester jeune -entre guillemets- je veux dire mon désir de vieillir moins vite, pour mourir moins vieux que prévu. En quelques mots, voici mon credo  :

Être vieux jeu.

Vivre lentement.

Refuser le progrès.

Honnir le présent." 


Hubert-Félix va collecter les appareils électroniques oubliés chez ses voisins, et compte ainsi créer une économie salvatrice qui, d’une part contribuera à créer un cercle vertueux autour de lui, et d’autre part, accessoirement, lui permettra de vivre.

Avec « Quasi-lipogramme en A minor ou la réintroduction » (éditions Maïa, janvier 2020), Emmanuel Glais met en récit une sorte de roman de formation qui, malgré quelques tournures argotiques étranges et un style parfois emprunté, trace plutôt fidèlement et avec humour, "leudanla", les contours d'une société et d’un gars d’aujourd’hui. Entre amertume et désabusement..


https ://emmanuelglais.blogspot.com/


Mardi 07 juillet 2020, à la librairie, à 19h : l’écrivain Martin Danes


"Les mots brisés" (éditions de La Différence, mars 2020) s'inspire de la vie de l'un des écrivains tchèques les plus réputés de la première moitié du XXe siècle tchèque, Karel Poláček, et d'une partie de sa vie entre 1939 et sa mort en 1945.

En 1939, les nazis envahissent le pays. Comme il fait partie du Bücherkommando chargé de cataloguer les livres juifs avant leur aryanisation, Karel et sa compagne Dora Vanakova échappent à la déportation. Mais en juillet 1943, ils sont envoyés à Terezin où Karel se lance dans la rédaction d'un journal...

L'ouvrage propose quelques textes inédits en français de Polácek.


Vendredi 3 juillet 2020, à la librairie, à 18h : spectacle de Daniel Devère


Daniel Devère avec une dérive étonnante crée une poétique qui tout en étant unique nous fait rire et nous émeut en même temps. Il émet toute une musique étrange et fascinante de bruits et de sons qui font frissonner nos naïvetés d'enfants. Musique des mots aussi. Daniel Devère nous rend témoins de la difficulté de vivre par nombre des thèmes qu'il aborde.


Jeudi 2 juillet 2020, côté cour, à 18h : spectacle de la compagnie Les Coriaces


"Nous, Les Coriaces, viendrons jeudi avec un reste de prospectus datant d'Aurillac 2019 ... mais ça présentera "Sans Existence Fixe". 


Un texte  :

d’après « Pochade millénariste » d’Eugène Durif

« S’il fallait trouver un sous-titre, je pensais à ‘harangue clownesque’. La force et ta façon de dire ces mots m’est restée et reste encore en moi. » (E. Durif)

« Sans existence fixe » c’est le personnage de La Gueulante qui conte et raconte. Une Sans-existence-fixe, une égarée, une saltimbanque enthousiaste et sans flouze. Elle erre quelque part, peu importe le lieu… elle raconte avec dérision son quotidien, des bribes de vie … acerbes, drôles et touchantes …

Un court extrait  :

La Gueulante  : « Je trouve que ce spectacle va manquer de franche gaieté. Il faudrait des histoires de noces, de banquets… moi j’en connais de franchement drôles. Il ne faudrait pas me pousser beaucoup pour que je me laisse aller à vous raconter quelques unes de derrière les fagots. Bon d’accord, je n’insiste pas… 

Au moins une petite alors … C’est quelqu’un qui décide de se pendre. Il se met la corde au cou, balance un coup de pied dans le tabouret. Manque de chance la corde casse. Il se dit que c’est un signe du destin, un message venu de là-haut. Alors il prend une bible et se dit je vais l’ouvrir au hasard et la première phrase que je lirai sera un précepte auquel je me conformerai absolument. Il ouvre la bible et la première phrase sur laquelle il tombe est  : repens toi … J’ai toujours rêvé d’être un boute-en-train ».


Une vidéo  :

https ://www.youtube.com/watch?v=heEGjI958L0


Et notre site tout nouveau  :

http ://lescoriaces.fr/ 


Bises et à bien vite !

Cécile & Romain