Avec « Penser l’hybridation - Art et biotechnologie » (éditions de l’Harmattan, 2018) dont voici la quatrième de couverture, Camille Prunet, enseignante à l’université de Toulouse, s’attache à retracer et mettre en perspective ce qu’on a pu appeler le bio-art :
"Depuis les années 1990, de plus en plus d'artistes se tournent vers la manipulation et l'incorporation aux oeuvres de matériaux vivants. A travers l'expérience sensible, ils nous invitent à explorer un univers microscopique qui nous est inaccessible au quotidien. Leurs travaux héritent des recherches artistiques des années 1960-70, des imaginaires de la science-fiction, mais aussi des avancées plus récentes en matière de biotechnologie, comme des courants de pensée tels que le post-humanisme."
Elle sera donc à la librairie pour en discuter, accompagnée de Florent Perrier, enseignant en esthétique et théorie de l'art à Rennes 2, et nnotamment cerner un peu plus la question de l'hybridation des pratiques (scientifiques et artistiques), des matériaux (matière vivante et objet inerte) et des technologies convoquées par les artistes contemporains.