L'après-midi sera entrecoupée de respirations musicales avec la chanteuse lyrique vénézuélienne Maria-Fernanda Ruette, de lectures de textes parus aux éditions La Fabrique par Chloé, comédienne, et d'interventions poétiques du conteur-comédien Philippe Languille

18h30, apéritif offert par la librairie
-> possibilité de dîner dans la cour de la librairie ou aux alentours

-Samedi 27 Août :

11h, poursuite des discussions et conclusions avec Eric Hazan
13h, apéritif offert par la librairie
-> possibilité de pique-niquer sur place

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Lieu des Rencontres :

Maison de quartier de Villejean, 2, rue de Bourgogne, 35000 Rennes (m° Villejean-université)
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Depuis 2000, les Rencontres d’Été ont été traversé par :
Françoise Colin et Louis-Georges Tin, Mathieu Potte-Bonneville et Pierre Zaoui, Maurizio Lazzarato, Yves Charles Zarka, La revue Mouvement, Michel Surya et Gilles Clément, Jacques Ranciere, Charlotte Nordmann, Alain Brossat et François Dufour, Frédéric Neyrat, Jean-Paul Dollé, Anselm Jappe, Marc Zamora et Nic Görtz, Genevieve Fraisse, Jean-Paul Galibert et Jean-Loup  Amselle.
La plupart des affiches sont visibles sur le site de la librairie Planète Io.s


Lundi 27 juin 2016, 18h00, librairie Planète Io : Nathalie Bénézet présente son livre "Les moissons de l'absence"

Paru en ce joli mois de mai aux éditions du Chèvrefeuille Etoilée, "Les moissons de l'absence" est une fiction qui "s'interroge sur l'absence, ce qu'elle contient, ce qu'elle freine, ce qu'elle fait éclore". Le récit se construit autour du personnage de Guilhem Pavel, élu au conseil municipal, qui découvre un manuscrit prêt à sombrer dans l'oubli après la mort de son auteur, un SDF de Villeneuve-lès-Maguelone.


Mercredi 15 juin 2016, 18h30, librairie Planète Io : lectures et discussions ouvertes d'"Imperium - Structures et affects des corps politiques" de Frédéric Lordon, avec Mathias Poirier

Publié au mois de novembre de 2015 aux éditions La Fabrique ce texte a déjà fait couler beaucoup d'encre, en voici la quatrième de couverture :
"Que faire des idéaux que sont l’internationalisme, le dépérissement de l’État et l’horizontalité radicale ? Les penser. Non pas sur le mode de la psalmodie mais selon leurs conditions de possibilité. Ou d’impossibilité ? C’est plutôt la thèse que ce livre défend, mais sous une modalité décisive : voir l’impossible sans désarmer de désirer l’impossible. C’est-à-dire, non pas renoncer, comme le commande le conservatisme empressé, mais faire obstinément du chemin. En sachant qu’on n’en verra pas le bout.
Les hommes s’assemblent sous l’effet de forces passionnelles collectives dont Spinoza donne le principe le plus général : l’imperium – « ce droit que définit la puissance de la multitude ». Cet ouvrage entreprend de déplier méthodiquement le sens et les conséquences de cet énoncé. Pour établir que la servitude passionnelle, qui est notre condition, nous voue à la fragmentation du monde en ensembles finis distincts, à la verticalité d’où ils tirent le principe de leur consistance, et à la capture du pouvoir. Il ne s’en suit nullement que l’émancipation ait à s’effacer de notre paysage mental – au contraire ! Mais elle doit y retrouver son juste statut : celui d’une idée régulatrice, dont l’horizon est le communisme de la raison."


Samedi 11 juin 2016, 16h00, librairie Planète Io : Danièle Mischlich nous présente et commente « Savez-vous goûter les algues ? »

Nous recevons à nouveau Danièle Mischlich, médecin, spécialiste en santé publique,qui coordonne et renouvelle le succès de la collection « Savez-vous goûter ? » avec ce nouvel ouvrage, paru ce mois-ci aux éditions de l’Ecole des Hautes Etudes en Santé Publique.
Comme il est proposé dans le titre, il s’agit de découvrir, par le biais de recettes abordables, les saveurs et les propriétés nutritives des algues au travers d’analyses croisées de spécialistes, de médecins et bien entendu de chef-fe-s étoilé-es ou non. 
Le livre s’adresse ainsi à toute personne curieuse, concernée par la cuisine, les enjeux de l’alimentation ou la promotion de la santé, l’ensemble étant agréablement illustré des photographies de Tugdual Jégou.


Vendredi 10 juin 2016, 18h00, librairie Planète Io : avec Pierre Douillard-Lefèvre

Pierre Douillard-Lefèvre a perdu l'usage d'un oeil à 16 ans, touché par un tir de LBD 40 lors d'une manifestation lycéenne en 2007. Il relate son "expérience" dans un livre "L'arme a l’œil" paru aux éditions du Bord de l'eau en mai de cette année.
Il dissèque la dynamique de l'arsenal policier en étudiant d'abord son histoire et la manière dont progressivement de nouvelles armes se sont imposées puis, en recensant les dommages provoqués par ces armes et, enfin, en soulevant les grands enjeux politiques, économiques et internationaux qu'implique la reconfiguration du maintien de "l'ordre public" de ce début de siècle".
La blessure de Pierre Douillard-Lefèvre n’est ni une « bavure «, ni un accident, elle est le produit d’une logique structurelle qui s’inscrit dans un processus d’impunité généralisée et de militarisation de la police en germe depuis deux décennies. Sur fond d’hégémonie culturelle des idées sécuritaires, la police française se dote de nouvelles armes sous l’impulsion des gouvernements successifs : taser, grenades, flashballs, LBD. On tire à nouveau sur la foule. D’abord expérimentées dans les quartiers périphériques, puis contre les mobilisations incontrôlables, les armes de la police s’imposent aujourd’hui potentiellement contre tous. 
« En blesser un pour en terroriser mille », telle est la doctrine des armes de la police. Cet essai passe en revue l’armement de la police pour comprendre ce que les armes disent de notre temps, quelles sont les logiques politiques qu’elles suggèrent, au-delà des spécificités françaises d’un maintien de l’ordre présenté comme irréprochable.

http://www.streetpress.com/sujet/1463673775-Nantes-interdit-manifestation-Pierre-Douillard-Lefèvre